Poème Manuela Parra in Quand les arbres parlaient la langue des cigales Edition Bilingue Poesia GARVM alameda39@outlook.com HOMMAGE A MARCOS ANA LE PRISONNIER Après le mur je ne sais plus marcher liaisons impossibles des pas par-delà la limite quelques mètres permis encadrent ma raison après cette frontière, je la perds sans façon Je freine face à ce mur que ma tête bâtit cette maudite prison dépourvue de barreaux efface l’horizon des désirs d’aventures la porte de la cage peut bien rester ouverte je loge à l’intérieur bercé au son des clés Je suffoque à l’idée d’être libre et d’aimer de parcourir sans fin les lumières incertaines pour tisser un futur fabriqué à la chaîne Je bloque malgré l’appel des vagues envoutantes malgré l’offrande à la nuit tumultueuse malgré les arbres verts dans les rues animées Je lutte au bras de l’espérance pour apprendre à marcher au-delà du trait qui me fera chuter Un pas, stop… je sui
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