Manuela Parra 
Poétesse 

Présidente de l'association 
Voix de l'extrême
Poésie et culture 

Coordonnatrice des  
Deuxièmes rencontres franco-espagnoles 

"Femmes espagnoles en résistance, 
femmes libres et engagées en France"

qui se dérouleront les 30 novembre et 
2.3.4 DÉCEMBRE 

A MONTPELLIER
Au lycée Jules Guesde
A l'Université Paul Valery Montpellier 3 site Saint Charles 
à la Salle Pétrarque 


Manuela Parra est née dans l’Hérault à Lunel, près de Montpellier en France.

Fille de l’exil, poétesse et graveuse, elle se définit comme « Françaisespagnole » vivant sur la ligne indécise d’une frontière mal recousue. Voulant avec d’autres intellectuels et artistes français et espagnols « recoudre la frontière ». C’est la découverte de poèmes du « Romancero Gitano » de Federico Garcia Lorca, recopiés par son père interné dans les camps d’Argelès-sur-Mer en 1939 qui lui révèleront la poésie. 

Son thème d'écriture privilégié est l’exil et notamment celui des républicains espagnols, histoire qu’elle découvre tardivement et qu’elle s’acharne à réhabiliter à travers sa poésie et sa production artistique.

Depuis elle écrit et parcourt ses deux pays, la France et l’Espagne, avec ses poèmes et ses gravures pour offrir un dialogue émouvant, réveiller la mémoire et dénoncer l’inconcevable.  Elle publie en France « Les pas d’un exil à l’encre rouge » aux Editions de la Nouvelle pléiade, dans différentes revues et anthologie en France, en Espagne, au Chili. Elle réalise des boites d’artistes associant des gravures et des poèmes dont une, est exposée à la Fondation Machado à Collioure.

 Lors de nombreux récitals de poésie en France et en Espagne, Manuela Parra recueille des témoignages terribles sur la répression en Espagne, durant et après la guerre d’Espagne, et sur l’exil des républicains espagnols en France. Ils inspireront l’histoire de son roman, « Maria-Luz, une lumière dans les ténèbres », publié aux éditions de l’Harmattan en France en 2019 dans la collection Amarante. Ce livre redonne souffle à cette tragédie et montre tout à la fois l’horreur et l’espoir vécus des deux côtés de la frontière. Son dernier recueil « Quand les arbres parlaient la langue des cigales » (Bilingue ) aborde ses thèmes privilégiés : l’exil, la mémoire, l’incohérence des hommes et du monde. Il est publié en Espagne par « Edition Stabile et Estudillo editores - collection POESIA GARVM

Invitée en 2015 aux rencontres des poètes à Moguer (Huelva Espagne) par le poète espagnol Antonio Orihuela, elle découvre le mouvement de la poésie de la conscience de critique sociale « Voces del extremo ». Sur ces principes, elle fonde en France « Voix de l’extrême poésie et culture ».

En 2019, elle lance les premières rencontres franco-espagnoles en France qui associent l’histoire et la poésie sous le thème « Répression exode exil d’hier et d’aujourd’hui ».  En 2020, elle lance une action de collecte mémorielle filmée sur l’histoire des femmes en exil et prévoit l’organisation des deuxièmes rencontres franco-espagnoles qui seront consacrées aux femmes espagnoles en résistance, femmes libres et engagées en France ». Elles se dérouleront à Montpellier le 30 novembre au Lycée Jules Guesde, à l'université Paul Valéry avec le soutien de l'unité de recherche ReSO, à la salle Pétrarque. Elles sont soutenues par la ville de Montpellier, la région Occitanie, le conseil départemental de l'Hérault, l'Ambassade d'Espagne, l'Université Paul Valéry Montpellier 3.

Dans la logique du Printemps des poètes 2020 consacré au « Courage », elle coordonne des anthologies internationales : La première « L’exil » a été dédié à l’action de SOS Méditerranée. 18 poètes et artistes participeront au soutien de l’action de Sos Méditerranée lors d’une manifestation à Montpellier au Gazette café. La deuxièmes anthologie « Femmes libres » a réuni 31 poètes, poétesses, artistes, peintres français et espagnols dans le cadre du printemps des poètes dédié cet année aux Désirs.

 

 

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