LA SCULPTRICE JANINE DELPEUCH  
PRÉSENTE SES OEUVRES DE GARCIA LORCA
DANS L'ANTHOLOGIE POÉTIQUE INTERNATIONALE      FRONTIÈRES  
Voix de l'extrême Poésie et Culture 



    

Le Roi de Harlem
Sculpture - J. Delpeuch, 2022

Ah! Harlem Ah! Harlem Ah! Harlem

Il n’est d’angoisse comparable à tes rouges opprimés
à ton sang frémissant dedans l’éclipse obscure,
à ta violence grenat, sourde-muette dans la pénombre,
à ton grand roi prisonnier dans un habit de concierge

Federico García Lorca, Poète à New York - Ode au Roi de Harlem 1929



 Janine Delpeuch, fille de l’exil espagnol, se consacre à la sculpture et à la céramique, avec une prédilection pour le Raku et pour des thèmes favoris autour du féminin : Dryades, Faunesses, Vénus, etc. Elle participe à de nombreux événements artistiques dans les Cévennes où se situe son atelier : « les Arts dans la rue », « les Journées des Métiers d’Art », « Les Chevalets dans la ville » ; et elle expose aussi dans des « Jardins Remarquables » comme le Jardin des Sambucs à Saint-André-de- Majencoules et le Jardin Médiéval d’Uzès. L’année 2019 fut consacrée aux 80 ans de la Retirada avec une série d’expositions en partenariat avec Manuelle Parra : en Ariège au Musée de la Résistance de Varilhes, dans l’Hérault à La Chapelle de Loupian et à la Médiathèque de Ganges, dans le Gard au Musée d’art Contemporain départemental du Château d’Assas au Vigan. En 2021, elle a participé à une exposition au Jardin Médiéval d’Uzès sur l’exil des femmes républicaines espagnoles et leur internement au sein même de ce lieu.

En 2022, elle a présenté au Château d’Assas du Vigan, de juillet à septembre, une exposition consacrée au poète Federico Garcia Lorca où elle a représenté à travers ses sculptures, son interprétation de l’œuvre du poète. Une importante iconographie a accompagné cette exposition.

EXRAIT ....Sur le thème « Frontières » de l’Anthologie 2023, j’évoquerai le départ pour New York de Federico García Lorca en 1929, départ en grande partie consécutif à l’éloignement de Salvador Dali et de Luis Buñuel avec lesquels il formait un trio inséparable à la Résidence des étudiants de Madrid.

Peu avant, Dali avait critiqué de manière acerbe son Romancero Gitano, qui connaissait pourtant un immense succès, lui reprochant un soi-disant régionalisme et un supposé manque d’intérêt pour le surréalisme ; et Buñuel avait réalisé « Un chien andalou », film qui avait profondément blessé Lorca. Dans le même temps, son compagnon, Emilio Aladrén, l’avait abandonné pour se marier.

Tombé dans une profonde dépression, son entourage lui propose de se rendre à New York pour y parfaire son anglais à l’Université Columbia. .....

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